6.1. Qui que cela soit arrivant premier sur le terrain, attendant tranquillement son ennemi sera frais et dispos pour le combat. Celui qui arrive en second sera fatigué s’il doit combattre rapidement
6.2. Donc l’expert en art de la guerre impose sa volonté à l’ennemi, mais ne permet pas le contraire
6.3. En apportant quelques avantages à l’ennemi, vous pouvez l’amener à faire ce que vous souhaitez et à aller ou vous voulez. En lui infligeant des dommage vous empêcherez l’ennemi de l’approcher
6.4. Si l’ennemi se repose fatiguez le, s’il est bien nourrit affamez le, s’il est bien installé forcez le à bouger.
6.5. Apparaissez sur des positions inhabituelles, faites route dans des directions inattendues.
6.6. Une armée peut marchez longtemps sans se fatiguer si elle avance sans rencontrer l’ennemi.
6.7. Vous pouvez être sur de la victoire si vous attaquez des fronts non défendus, donc des points faibles. Vous pouvez assurer une bonne défense si vous défendez des positions réputées inattaquables
6.8. Face à des généraux experts dans l’art de l’attaque l’ennemi ne sais pas quel points défendre, et face à des expert dans l’art de la défense il ne sait pas où attaquer
6.9. Quelle bonheur dans l’art de la subtilité et du secret. Vous apprendrez à être invisible et inaudible. Vous serez maître du destin de votre ennemi.
6.10. Vous pourrez avancer sans crainte et sans obstacle si vous visez les points faibles de l’ennemi. Vous pouvez battre en retraite et rester sain et sauf si votre mouvement est plus rapide que celui de l’ennemi.
6.11. Si je souhaite combattre, l’ennemi peut-être forcé à répliquer même s’il est retranché derrière de hautes murailles et des douves profondes. Tout ce que j’ai à faire, c’est d’attaquer un autre front qu’il sera obligé de défendre
6.12. Si je veux éviter la bataille, je peux empêcher l’ennemi d’attaquer en dessinant simplement une ligne sur le sol. Tout ce qu’il faudra faire c’est de proposer une chose étrange et inexplicable.
6.13. Si je peux découvrir les intentions de l’ennemi tout en restant invisible, je pourrais garder mes forces concentrées alors que l’ennemi devra les diviser.
6.14. Si le reste uni alors qu’il se divise, je peux utiliser ma force entière pour attaquer une fraction de la sienne.
6.15. Et si nous sommes capables d’attaquer une force inférieure avec une supérieure nous adversaires seront aveuglés
6.16. Il ne faut pas divulguer l’endroit où nous comptons attaquer. L’ennemi sera obliger de préparer une défense sur tous les fronts et de disséminer ses forces dans toutes les directions. L’énergie que nous devons produire pour attaquer un point sera proportionnellement inférieure.
6.17. Si l’ennemi renforce son front, il affaiblira ses arrières, s’il renfloue ses arrières il affaiblira son front. S’il renforce son flanc gauche, il affaiblira son flanc droit et vis versa. S’il envoie des renforts à un endroit, cela sera au détriment de l’ensemble.
6.18. L’infériorité numérique oblige à se préparer contre une possible attaque. La supériorité numérique force notre adversaire à sa préparer à notre attaque.
6.19. Connaître l’heure et le lieu de la bataille permet de se rassembler plus largement pour combattre.
6.20. Dans l’ignorance de l’heure et du lieu, votre aile droite devra être en mesure de secourir la gauche et la gauche pourra aussi secourir la droite. Le front sera capable d’aider l’arrière et vis versa.
Les deux parties de votre armée seront donc ni trop près ni trop loin l’une de l’autre.
6.21. Si selon mes estimations, l’ennemie est plus nombreux cela ne l’avantage pas pour la victoire. Je dis simplement que la victoire est possible.
6.22. Mais si l’ennemie est en supériorité numérique nous pouvons l’empêcher de combattre. Analyser bien la situation pour déduire les points forts de sa stratégie.
6.23. Puis montrer lui clairement que vous avez découvert ses plans. Forcez le à découvrir ses points faibles.
6.24. Comparez soigneusement l’armée adverse avec la vôtre. Où ses forces sont puissantes et où elles sont défaillantes.
6.25. L’élaboration de votre tactique doit rester secrète. Cela vous protègera des espions et des machination des esprits subtiles.
6.26. Rares sont ceux qui peuvent comprendre comment la victoire émane de la tactique même de l’ennemie
6.27. Tous peuvent voir les tactiques par lesquelles j’ai conquis, mais personne ne peut voir la stratégie qui a permis la victoire.
6.28. Ne répétez pas la tactique qui vous a apporté la victoire, mais garde les méthodes pour les adapter à une infinie variété de circonstances.
6.29. Les tactiques militaires sont comme l’eau, son cours naturel part des hauteurs vers les basses plaines.
6.30. Pour la guerre il faut suivre le courant en évitant ce qui est fort et ce qui est faible.
6.31. L’eau construit sa course en fonction de la nature et du terrain sur lequel elle coule. Les soldats va vers la victoire en fonction de la situation de l’ennemie
6.32. Tout comme l’eau n’a pas de forme constante l’art de la guerre n’est pas fixe
6.33. Celui qui peut modifier sa tactique en fonction de son ennemie et gagner la bataille est le chef divin.
6.34. Les cinq éléments (l’eau, le feu, le bois, le métal la terre) ne sont pas répartis en cinq parts égales. Aucune des quatre saisons ne dure toujours. Certains jours sont longs d’autres courts. La lune se cache et brille.
Ces lois sont aussi celles de la guerre.