4.1. Sun Tzu dit : les bons guerriers expérimentés s’assuraient d’abords de leur invincibilité et attendaient l’opportunité de battre l’ennemie

4.2. Se rendre invincible dépend de soi, mais l’opportunité de battre l’ennemie est donnée par l’ennemie lui-même.

4.3. Le bon combattant s’assure contre la défaite mais ne peut pas être certain de battre l’ennemi

4.4. On peut dire qu’il est possible de savoir comment vaincre sans être capable de le faire

4.5. L’assurance contre les défaites implique une parfaite tactique défensive même si la victoire nécessite l’attaque ; mais quand tu ne peux pas vaincre prépare ta défense.
4.6. Celui qui reste sur la défensive montre son manque de force, celui qui attaque montre son abondance.

4.7. Les experts en défense se cachent sous terre, les experts en attaque brillent de tous leurs feux. Ils sont capables aussi bien de se protéger et de livrer combat jusqu’à une victoire complète.

4.8. Prévoir la victoire que le sens commun prévoit n’est pas le sommet de l’excellence

4.9. Pas plus si vous combattez et gagnez et que tout le monde vous acclame comme l’expert
4.10. Enfoncer une porte ouverte ne demande pas beaucoup de force, voir la lune et le soleil n’est pas signe d’acuité visuelle, entendre le tonnerre n’est pas signe d’une ouie fine
4.11. Dans l’ancien temps, ce qu’on appelait l’intelligence du combat n’était pas seulement de gagner mais de le faire avec facilité
4.12. Et ses victoires ne lui apporte ni réputation de sagesse ni de courage
4.13. Il gagnes ses batailles en ne commettant aucune erreur. Ne pas faire d’erreur conduit à la certitude de la victoire, cela signifie combattre un ennemi qui est déjà vaincu.
4.14. Le combattant habile se met dans le position où la défaite est impossible et ne rate pas l’opportunité de remporter la victoire.
4.15. Dans la guerre le stratège gagnant cherche la bataille après que la victoire soit acquise, alors que celui qui est destiné à perdre combat immédiatement et espère ensuite une victoire.
4.16. Le dirigeant efficace cultive la moralité et adhère strictement à une discipline et à une méthode. C’est sa prérogative de contrôler le succès.
4.17. Maintenant voici les cinq éléments de l'art de la guerre:
        I. La mesure de l'espace
        II. L'estimation des quantités
        III. Les règles de calcul
        IV. Les comparaisons
        V. Les chances de victoire
4.18. Les mesures de l'espace sont dérivées du terrain;
les quantités dérivent de la mesure;
les chiffres émanent des quantités;
les comparaisons découlent des chiffres;
et la victoire est le fruit des comparaisons.
4.19. Une armée victorieuse par rapport à une armée déchue, c’est comme un kilo face à un gramme
4.20. Une force gagnante est un raz de marée